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LE  CRIME  DU
XXIEME  SIECLE

thEAtre, PROJET FICTIF

2021

D’abord, il y a eu la poussière grise. 

Elle se dépose sur les visages, blanchis les vêtements, les bâtiments, les objets. Volatile, elle marque le moindre mouvement.


Ensuite sont venus les corps.

Les gorges serrées par la soif, les pieds meurtris par la marche, la peau égratignée. Des yeux arrachés qui défigurent un visage, des membres coupés. Forts et affaiblis par les épreuves et le temps, les corps de chacun portent leurs histoires.


Enfin,  il y a eu les couleurs.

Désaturées, dévitalisées, afin de mieux se fondre dans les ruines.

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